VENDREDI 2 AOÛT - 21H
Julie au violon – mais elle pratique aussi le piano et l’alto, Camille au violoncelle, le talent des deux sœurs Berthollet, leur joie de vivre, de jouer, de partager la musique de différents répertoires séduit tous les publics, quels que soient les générations et les goûts musicaux.
Un talent inné qui s’appuie sur une solide formation musicale, avec plus de 6 heures d’instruments par jour !
En 2014, Camille remporte la finale de l’émission de télévision Prodiges. C’est l’ouverture à d’autres rencontres, d’autres musiciens, un autre public. Elles se produisent en concert dans le monde entier.
Le programme qu’elles proposent au festival est une magnifique synthèse de tout ce chemin, toutes ces influences, une éblouissante proposition de différents répertoires « classiques pas classiques » (𝘉𝘢𝘤𝘩, 𝘉𝘦𝘦𝘵𝘩𝘰𝘷𝘦𝘯, 𝘛𝘤𝘩𝘢𝘪𝘬𝘰𝘷𝘴𝘬𝘺, 𝘓𝘦𝘰𝘯𝘢𝘳𝘥 𝘊𝘰𝘩𝘦𝘯, 𝘍𝘳𝘦𝘥𝘥𝘪𝘦 𝘔𝘦𝘳𝘤𝘶𝘳𝘺, 𝘉𝘦𝘢𝘵𝘭𝘦𝘴, 𝘋𝘫𝘢𝘯𝘨𝘰 𝘙𝘦𝘪𝘯𝘩𝘢𝘳𝘥𝘵)
Un Ensemble singulier qui rassemble, assemble, oppose la grande voix lyrique de la soprano Ulrike Van Cotthem et la sonorité inattendue à cet endroit de l’accordéon classique virtuose de Sébastien Mazoyer. Pour ajouter à l’émotion, le violon de Norbert Jesus Pires et la contrebasse de Benoit Levesque créent le lien entre les univers sonores.
C’est éblouissant de virtuosité mais surtout de sensibilité et d’allant : on ne peut que se laisser prendre aux mélodies de Sarasate, Kreisler, Vivaldi ou Piazzolla interprétées par ce trio qui n’a pas de limites de répertoires, et dans lequel l’accordéon laisse parfois la place au piano sous les doigts de Sébastien Mazoyer, leader du groupe.
SAMEDI 3 AOÛT - 21H
Incontestablement l’une des icônes musicales de la musique pop/folk. Même ceux qui ne croient pas connaître Murray Head connaissent ses chansons : l’extraordinaire Say it ain’t so, créée en 1975 continue de faire vibrer les générations 50 ans plus tard.
Star planétaire particulièrement aimé en France où il a choisi de vivre, Murray Head fait partie de ces artistes qui ont marqué l’histoire de la musique, aussi bien comme interprète que comme musicien ou compositeur.
Comédien chanteur, il est l’une des têtes d’affiche de la comédie musicale Jesus-Christ Super star au côté de Ian Gillan, le chanteur de Deep Purple. Acteur de cinéma, il a été partenaire de Brigitte Bardot, Jean Rochefort, Peter Finch, Glenda Jackson, Philippe Noiret…Il apparaît dans Beaumarchais l’Insolent d’Édouard Molinaro aux côtés de Fabrice Lucchini.
Passant avec la même allégresse et une énergie toujours stupéfiante du pop/folk au rock et à la new wave, il se produit sur scène avec 7 musiciens qui portent le show à un niveau exceptionnel. Que ce soit dans les grands titres cultes – on repense aussi à One Night in Bangkok, issu de la comédie musicale Chess, ou dans des reprises comme Le Sud de Nino Ferrer, il touche, il bouscule, il emporte… Vous n’en sortirez pas indemne !
Vaslo, c’est la fusion entre slam et chanson, entre rock et baroque. À son palmarès, le prix Coup de cœur de l’Académie Charles Cros, le Premier Prix du Mans Pop Festival, le Prix Georges Moustaki… Quelques pincements de corde, un silence, un souffle… et une voix ! Sur quelques titres, certains l’ont comparé à un Léonard Cohen français.
Mais l’inspiration et les registres sont multiples. Vaslo affiche un double visage : ombre et lumière comme l’annonce le profil maquillé de paillettes. Il passe avec aisance de ses propres compositions, un rock/folk original, des textes ciselés et une très belle identité musicale (10 ans de conservatoire en classe de clarinette) à du klezmer, du fado, des arias d’opéra ou des titres culte de la chanson française qu’il réinvente totalement.
Accompagné par l’accordéon magistral de Roland Romanelli (arrangeur de Jean-Jacques Goldmann, pianiste de Barbara), Vaslo chante l’Amsterdam de Brel d’une façon qui électrise, stupéfie.
Un moment magique, un temps suspendu dans un concert où l’on ne sait rapidement plus où donner de l’oreille, des yeux, du rire, de l’engagement ou de la tendresse. Au cœur du spectacle également, deux musiciens en symbiose avec le chanteur : le violoncelle presque extravagant de Martina Rodriguez et les percussions magnifiquement maitrisées et jubilatoires de Pierre Mahier.
DIMANCHE 4 AOÛT - 20H30
Émile PARISIEN au saxophone soprano, Vincent PEIRANI à l’accordéon. Ces deux-là sont en passe de devenir deux légendes du jazz français. La rencontre date de 2010, dans le quartet du batteur Daniel Humair. Depuis, ils ont vécu près plus de 600 concerts ensemble en duo dans les plus grandes salles et festivals du monde entier.
Cédric Chauveau au piano, Nicola Sabato à la contrebasse et Mourad Benhammou à la batterie, trois fortes personnalités reconnues sur la scène jazz contemporaine, forment le noyau dur du groupe né en 2013, à l’initiative de Cédric Chauveau, compositeur et arrangeur.